Inventé par Laurent Cassegrain, le télescope Cassegrain est un matériel prisé par les astronomes. Contrairement aux télescopes de Newton, ce modèle est doté d’un miroir primaire miroir parabolique convergent et un miroir secondaire hyperbolique divergent. Grâce à ce système, le télescope de Cassegrain est plus compact et donc plus facile à déplacer par rapport à celui de Newton. Bien entendu, cette transportabilité n’est applicable que pour les modèles en dessous de 300 mm. En outre, il est à noter que le miroir primaire de ce télescope est percé au milieu et que les axes optiques des deux miroirs coïncident. Alors, l’image se forme à l’arrière du télescope et non sur le côté comme dans les télescopes de Newton. Mis à part cela, certes, ce matériel présente bien des avantages, il a quand même quelques inconvénients. En effet, l’utilisation d’un miroir parabolique crée une aberration de coma. Ce qui implique que quand l’astronome observe une étoile, celui-ci voit une image déformée ressemblant un peu à une comète.
Le télescope Schmidt-Cassegrain
Plus tard, système du télescope de Cassegraina été amélioré. Le miroir primaire parabolique convergent a été remplacé par un miroir sphérique et une lentille correctrice appelée lame de Schmidt a été ajoutée au dispositif. Né alors le télescope Schmidt-Cassegrain. Le principal avantage avec ce modèle, c’est qu’il est très polyvalent. Tantôt réflecteur tantôt lunette astronomique, ce télescope offre la possibilité de faire des observations terrestres, planétaires et du ciel profond. De plus, l’aberration de coma est moindre. Du fait de cette innovation, le télescope Schmidt-Cassegrain est l’un des matériels préférés des astronomes pour s’adonner à leur passion. Seulement, il est important de noter qu’à cause de l’obstruction du miroir, la luminosité d’un corps céleste n’est pas aussi bien restituée par rapport à un rétracteur. En outre, l’achat d’un télescope de Schmidt-Cassegrain revient plus cher que l’acquisition d’un télescope de Cassegrain, car la lame de Schmidt est assez onéreuse.
Le télescope Maksoutov-Cassegrain
Comme le prix de la lame de Scmidt n’est pas donné, cette lentille correctrice a été remplacée dans le télescope Maksoutov-Cassegrain. En effet, en 1941 Dmitri Dmitrievitch Maksoutov, a décidé de délaisser la lame de Schmidt au détriment d’un matériau plus abordable, un ménisque légèrement divergent. Apportant les mêmes avantages que les télescopes de Schmidt-Cassegrain, les télescopes inventés par cet opticien fait le bonheur de bien des astronomes. De plus, il apporte une netteté d’image intéressante. Ce modèle est particulièrement adapté aux astronomes souhaitant observer les galaxies, la Lune, les planètes, les amas globulaires et les nébuleuses. Côté inconvénient, le télescope Maksoutov-Cassegrain est assez sensible à la buée à cause du ménisque. Ce qui peut perturber l’observation. Pour éviter ce désagrément, il est parfois nécessaire de sortir l’instrument plusieurs heures avant l’observation. Sinon, les amateurs d’astronomie ont également la possibilité de mettre un pare-buée à l’entrée du tube et poser une résistance chauffante au niveau de la lentille.