Le travail du verre est une activité ancienne, qui a beaucoup évolué jusqu’à aujourd’hui. Actuellement utilisé pour l’aménagement et la décoration d’habitations ou encore dans le milieu professionnel pour la mise en place de vitrine par des entreprises comme cette miroiterie à Vienne, par exemple, le travail du verre a été, pendant des années, un travail artisanal.
Première utilisation de la miroiterie
A l’antiquité, les artisans polissait le métal pour obtenir des miroirs. Très vite, ils superposèrent feuilles de métal et feuilles de verre pour obtenir les miroirs que nous connaissons aujourd’hui. L’industrie de la miroiterie naquit à Venise et à Monza, en Italie. A l’époque, l’activité se concentrait dans ces deux villes et fournissait du verre dans toute l’Europe. C’est l’époque du verre soufflé. L’activité arrive en France en 1665 et concurrence l’industrie de Venise.
Utilisation artisanale
Au 19e siècle, les artisans étamaient les glaces grâce à une feuille d’étain (ce qui permettait d’éviter les raies sur le miroir) ainsi que du mercure. La technique du verre mercuré a été réutilisée pour la fabrication d’objets d’art en verre.
La miroiterie aujourd’hui
En 1856, Justus Von Liebig inventa le miroir argenté. Il remplaça l’étain et le mercure (mélange qui se révéla toxique) par une fine couche d’argent métallique. Ce dispositif permit de produire des miroirs en masse et d’en permettre l’acquisition à un plus grand nombre de personnes de part la réduction des coûts.
Aujourd’hui, des entreprises de miroiterie proposent plusieurs prestations de verre pour l’aménagement et la décoration des maisons (comme les crédences, les portes de douches, de placard ou encore les miroirs de salle de bain) ainsi que pour les professionnels, qui peuvent ainsi installer de grandes devantures vitrées pour leurs boutiques. Pour les particuliers comme pour les professionnels, les entreprises de miroiterie font également des remplacements de vitrage en cas de verre brisé, ou encore des poses provisoires après effraction.