Mises à part les cartouches d’origine, on distingue deux types de cartouche machine à affranchir : les cartouches compatibles et les cartouches reconditionnées.
Cartouche machine à affranchir compatible
Les cartouches compatibles (ou générique neuf) désignent des copies légales. Elles ont les mêmes caractéristiques techniques que les cartouches originales. Elles offrent ainsi une qualité d’impression similaire à celle offerte par ces dernières, pour un prix bien inférieur.
Une étude GFK a permis d’établir qu’en France, la part des cartouches compatibles sur le marché a connu une légère baisse vers la fin des années 2000. En effet, si en 2008, elle était de 10,4 %, elle s’est établie à 9,8 % en 2009. Des campagnes menées par les principaux fabricants sont pour quelque chose dans ce recul : à l’unanimité, ils déconseillent effectivement le recourt aux modèles compatibles, en mettant en avant des risques au niveau des têtes d’impression. La viscosité non adaptée des encres pourrait avoir une incidence sur le bon fonctionnement de ces dernières. De plus, une panne de ce type rend la garantie du constructeur complètement caduque. Les fabricants estiment aussi qu’il y aurait une grande différence entre la qualité offerte par les cartouches originales et celle générée par les compatibles.
Cartouches reconditionnées
Les cartouches reconditionnées (ou recyclées) sont des cartouches de marque récupérées et remises à neuf. Elles sont collectées auprès des utilisateurs et fait l’objet de traitements spécifiques : après un triage rigoureux, les cartouches sont classées par marque et modèle dans un lieu de stockage. Ce type de cartouche machine à affranchir est par la suite confié à un prestataire qui se charge de la remise à neuf.
Au moyen d’un système d’aspiration et d’une enceinte ventilée, ce prestataire vide les résidus de toner de la cartouche. La poussière de toner extraite par cycle aérien, en vue d’un conditionnement spécifique. Elle servira en effet de substitut de combustible.
La remise à neuf peut aussi inclure le remplacement de certains composants. Le prestataire se réfère en effet au niveau d’usure de chaque composant pour se fier si un simple nettoyage suffit, ou s’il faut un remplacement. Dans le cas général, le tambour et la puce électronique sont systématiquement remplacés.
Une fois le processus de traitement fini, place au remontage de l’ensemble des composants. Les étapes se terminent par la numérotation, la datation et la signature de chaque cartouche. Un autre prestataire se chargera par la suite du contrôle qualité. Un nouvel processus qui se fait dans les conditions réelles d’utilisation. L’opération se termine par l’apposition de code-barres pour la traçabilité, avant l’emballement.